Côté cuisine
la choucroute
Valérie Cupillard
Pour obtenir la choucroute, on tranche du chou blanc en lanières, puis on l’entrepose avec du sel à l’abri de la lumière. La lactofermentation qui s’effectue alors résulte de la transformation du sucre du chou en acide lactique, donnant à cette préparation les qualités d’un probiotique (apport de « bactéries-amies »).
La consommation d’aliments lactofermentés contribue à un meilleur équilibre de la flore intestinale, laquelle nous aide à conserver une bonne immunité ! La choucroute est riche en enzymes, en minéraux, en vitamines B et C. Pour préserver ses bienfaits, préférez la choucroute crue plutôt que cuite.
On peut trouver de la choucroute crue lactofermentée au rayon frais bio, elle se conserve parfaitement plusieurs jours au réfrigérateur.
Vous pouvez la préparer en salade, enrobée d’une sauce crémeuse à base de fromage blanc de chanvre, d’huile de sésame et de curcuma. Ou l’ajouter dans une salade de pommes de terre en assaisonnant avec une sauce à l’huile de colza et au cumin.
Pour un plat complet, réchauffez-la doucement et agrémentez de tranches de tempeh fumé. Une choucroute végane peut être concoctée avec un assortiment de charcuteries végétales et de légumes confits (carottes et panais cuits à part avec de l’huile d’olive et du laurier). Pour adoucir l’acidité naturelle de la choucroute, mariez-la avec de la pomme de terre ou de la patate douce. Cette dernière apporte un petit goût sucré original qui s’accorde bien avec les baies de genièvre.
Si vous présentez la choucroute en guise de légume pour accompagner des galettes de céréales, parfumez-la avec des graines de carvi, de cumin ou de coriandre.