papillomavirus - Gardasil : un vaccin à questionner

La vaccination contre le papillomavirus (HPV) fait l’objet de vifs débats, et sa généralisation est envisagée par le ministère de la Santé, avec le soutien de sociétés « savantes » et de diverses organisations. Or il existe beaucoup trop d’incertitudes sur ses effets indésirables mais aussi sur son efficacité.

L’association E3M (Malades de myofasciite à macrophages) et le Révav (Réseau des victimes d’accidents vaccinaux) ont souhaité faire connaître leur analyse sur cette question.

Un « Appel des 50 » (académies, sociétés savantes, syndicats médicaux, personnalités médicales) a été publié dans toute la presse en mars dernier par le biais de la société LJ Communication. Cette déclaration alarmiste demande de façon urgente la généralisation universelle (filles et garçons) de cette vaccination. L’argumentation est purement dogmatique, appelant à une mobilisation générale et à une déclaration de guerre contre le cancer permettant ainsi une « formidable et historique victoire ». Bien sûr, les auteurs passent sous silence le point essentiel : l’absence de recul suffisant de cette vaccination dont on ne sait toujours pas, à ce jour, si elle sera efficace sur la prévention de cancers qui ne surviennent que très rarement de 15 à 20 ans après une contamination. Mais ils promettent malgré tout de « participer à l’élimination des cancers HPV induits ».

Un droit de réponse très argumenté a été publié par un collectif de 14 médecins généralistes et un pharmacien. Il dénonce sur le fond les incertitudes patentes de ce projet de vaccination universelle. Ses auteurs insistent aussi fortement sur le manque total d’intégrité de cet « Appel des 50 » puisque la majorité de ses signataires ou institutions auraient touché au total une somme de plus de 1,6 million d’euros de la part des industriels. Il n’est donc pas étonnant que la diffusion du communiqué de presse de cet appel ait été confiée à une société de lobbying, LJ Communication, qui a pour clients les industriels des vaccins anti-HPV. Cet organisme n’a d’ailleurs pas jugé utile de mentionner les liens et conflits d’intérêts des signataires, en contradiction avec la législation actuelle. LJ Communication est une société spécialisée dans la gestion de crise des entreprises.

E3M et le Révav tiennent donc à manifester leur total soutien à ce collectif de 15 professionnels de santé et appuient sans réserve leur demande de moratoire, qu’elles préconisent depuis des années. A aucun moment dans cet « Appel des 50 » il n’est question des risques et des victimes pourtant nombreuses de ces vaccins anti-HPV. Va-t-on renouveler l’expérience malheureuse de la vaccination massive des collégiens contre l’hépatite B, stoppée en urgence par la ministre de la Santé en 1998 ?

Association E3M

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