désintox - l’aluminium dans les vaccins est-il dangereux ? non, selon Check News…

Mardi 2 janvier, une grande question d’actualité est posée : l’aluminium dans les vaccins est-il dangereux ? Check News, site du journal Libération, répond de manière très convenue : absence de nuisibilité.

L’association E3M (Entraide aux malades de la myofasciite à macrophages) souhaite répondre. Les auteurs de l’article se basent sur deux arguments pour étayer leur conclusion :

- les rapports officiels affirment l’absence de nuisibilité pour la santé des sels d’aluminium contenus dans les vaccins ;

- la dernière étude menée par l’équipe Inserm des Pr Gherardi et Authier serait critiquable. En effet, « les doses utilisées dans cette étude sont 12 à 16 fois supérieures à celles injectées lors d’un vaccin chez l’homme sur une période 22 fois plus courte. De même, le nombre de souris utilisées dans l’étude paraît insuffisant (5 par groupe, soit 40 au total), comme le soulignent un article du Figaro Santé et une réunion du Conseil scientifique de l’ANSM [Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé] du 22 septembre 2017 ».

Sur le premier argument, rappelons que les rapports de l’Académie de médecine et du Haut Conseil de santé publique ne relèvent pas d’une démarche indépendante. Ainsi, l’Académie de médecine a intégré dans son groupe de travail un ancien dirigeant de l’industrie pharmaceutique, auditionné d’autres représentants de l’industrie mais a oublié d’entendre les spécialistes de la toxicité de l’aluminium vaccinal, notamment les Pr Gherardi et Authier.

Enfin, la principale référence scientifique « prouvant » l’innocuité de l’aluminium (Flarend – 1997) se révèle être éminemment contestable, comme l’a démontré cet article des Annales pharmaceutiques françaises (publié aussi dans une revue internationale) : « Adjuvants aluminiques des vaccins : analyse critique des études toxicocinétiques de référence ».

Sur le second argument, aux apparences scientifiques sérieuses :

- La dose d’hydroxyde d’aluminium injectée à chaque souris est en effet 12,3 fois supérieure (proportionnellement) à celle injectée à une femme adulte, comme indiqué dans la publication. Ce facteur 12,3 recommandé par l’Agence du médicament, habituel en toxicologie, permet de prendre en compte la différence interespèces, notamment sur le plan du métabolisme.

- La durée de vie d’une souris est de 2 ans environ. Il est donc nécessaire d’adapter la fréquence des vaccinations, ce qui explique la durée « 22 fois plus courte ».

- Sur le nombre d’animaux utilisés : le nombre d’animaux par groupe est de 10 pour les tests comportementaux, conformément aux directives européennes de l’OCDE concernant les études de neurotoxicologie. De plus, si l’on voulait augmenter le nombre d’animaux dans les expériences, cela nécessiterait des budgets autrement plus conséquents que les 150 000 euros attribués par l’Agence du médicament fin 2013.

N’oublions pas qu’il y a des victimes dans toute cette histoire… C’est aussi un fait. Des victimes identifiées et connues, notamment par la justice, et très probablement aussi des dizaines de milliers d’autres qui sont en errance de diagnostic. Pour celles-là, il existe un risque aggravé majeur : recevoir une vaccination de rappel qui les enfoncera un peu plus dans la maladie, simplement parce que certains n’osent pas regarder en face le véritable état des connaissances scientifiques…

E3M
1, Le Barrail
33410 Monprimbanc
Site : www.vaccinssansaluminium.org