déconnexion - vendredi 29 novembre 2019 : journée sans e-mail

Le premier Vendredi sans e-mail a été organisé par Gunnar Michielssen (Master you email) en 2008. Année après année, de plus en plus d’entreprises et d’organismes publics y ont participé. Entre-temps, cette initiative a été reprise et encouragée par d’autres organisations, en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg.

Oubliez donc vos e-mails le temps d’une journée. Encouragez vos collaborateurs à s’entretenir directement les uns avec les autres au moyen de questions, de discussions ou d’interactions. De même, demandez-leur de téléphoner aux clients, aux prospects et aux fournisseurs.

Bien entendu, il ne s’agit pas d’une solution définitive au problème de la déferlante permanente de courriels mais c’est déjà un pas dans la bonne direction.

Que retirez-vous d’un Vendredi sans e-mail ? Beaucoup car le raz-de-marée de courriels coûte cher aux employés. Beaucoup se sentent pris en otage par leur boîte électronique et ont l’impression d’être constamment à la traîne.

Avec le flux permanent d’e-mails, la liste des choses à faire se rallonge, hors de tout contrôle. Les employés deviennent réactifs durant leurs journées de travail : le destinataire des courriels ne décide plus lui-même de la manière efficace d’effectuer ses tâches mais se laisse, au contraire, complètement guider par les nouveaux messages entrants. Il abandonne ainsi complètement le contrôle de sa journée de travail.

D’après les psychologues du travail, ce problème de surcharge d’informations tend à générer stress et baisse directe de la satisfaction au travail.

Que retire votre entreprise d’un Vendredi sans e-mail ? Beaucoup, parce que les courriels interrompent constamment le travail et font perdre un temps précieux dans la gestion des tâches critiques pour l’entreprise. La personne qui contrôle sa boîte de réception perd déjà, au bas mot, deux minutes par consultation. Non parce que la lecture en elle-même demande beaucoup de temps mais parce que le retour au travail après l’interruption dure bien plus longtemps que nous le pensons.

Un calcul simple nous apprend que les employés qui vérifient en vitesse leur boîte de réception tous les quarts d’heure perdent chaque jour plus d’une demi-heure à cause de ces interruptions.