air - des purificateurs et capteurs de CO2 dans les écoles

Respire a accompagné la mairie du 9e arrondissement de Paris dans une étude visant à vérifier l’efficacité de purificateurs d’air et de capteurs de CO2 dans les classes. Les résultats de l’expérimentation montrent que les purificateurs permettent de diminuer de 20 à 30 % la pollution aux particules, et probablement davantage en cas de pollution élevée. Les capteurs de CO2 contribuent quant à eux à améliorer l’aération des classes, qui peut rapidement dépasser les valeurs recommandées (1000 ppm de CO2). Ensemble, ces deux dispositifs contribuent à améliorer la qualité de l’air que respirent les enfants. Ils permettent probablement de lutter contre la propagation de la Covid-19 dans les établissements scolaires. Cette expérimentation permet de montrer l’efficacité du système en conditions réelles, dans une classe avec des enfants et des enseignants alors que les études scientifiques s’accumulent en faveur de l’utilisation des purificateurs d’air. Une étude récente de l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) a ainsi montré que les purificateurs pouvaient supprimer 99,9 % des virus. Une étude allemande a montré que des purificateurs diminuent la concentration d’aérosol de 90 % dans une classe, ainsi que la charge de virus. Ces dispositifs sont désormais recommandés par l’université de Harvard. Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, recommande également leur utilisation. « L’association RESPIRE encourage depuis des années l’installation de purificateurs d’air. Nous sommes ravis que la mairie du 9e arrondissement nous ait demandé de l’accompagner dans sa démarche precurseuse, qui montre des résultats positifs. Nous lancerons prochainement une expérimentation dans la ville de Saint-Ouen », explique Tony Renucci, directeur par interim de Respire. Sur la base de cette étude et des travaux scientifiques disponibles, il semble que l’utilisation de purificateurs d’air et de capteurs de CO2 devrait être étendue à de nombreux autres établissements, au moins de manière expérimentale. « Les résultats sont là : ça marche ! Il reste encore de nombreuses questions sur la meilleure manière d’utiliser ces dispositifs, dans les classes ou dans les réfectoires et les gymnases, sur les meilleures technologies, ou même sur la manière de les utiliser. Mais on ne peut pas laisser les enfants respirer un air toxique. En particulier dans les établissements qui sont exposés à des hauts niveaux de pollution, les purificateurs d’air sont désormais une piste qu’il faut explorer », conclut Tony Renucci.

Respire
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