fact checking : les aliments bio sont-ils bons pour la santé ?

On lit parfois sur les réseaux sociaux des affirmations catégoriques sur l’absence supposée de bénéfices sanitaires des aliments issus de l’agriculture biologique (AB). Ainsi, certains journalistes écrivent qu’« il n’y a pas le début de commencement de preuve que le bio est meilleur en termes de [...] santé » ou encore qu’« aucune étude au monde n’a prouvé le moindre bénéfice du bio sur la santé ». Qu’en est-il vraiment ? C’est ce que l’équipe de Générations futures a souhaité savoir dans le cadre de l’un de ses dossiers de « fact checking ». En (très) résumé, ce que montrent les recherches : d’abord, qu’il y a moins de pesticides dans les aliments bio par rapport à ceux qui ne sont pas bio, et que la composition de certains aliments bio est meilleure que les conventionnels. Cela démontre donc qu’une consommation d’aliments issus de l’AB permet : – d’éviter les effets néfastes que pourrait engendrer une exposition alimentaire à ces toxiques ; – de renforcer les bienfaits d’une alimentation saine. Surtout, le dossier met en évidence que de nombreuses études témoignent d’effets positifs d’une alimentation bio sur la santé : – moins de syndrome métabolique, qui augmente considérablement le risque de diabète de type II. Une étude démontre même que l’achat d’aliments bio est associé de façon statistiquement significative à une diminution du risque de diabète de 20 %. Également, moins de maladies cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux sont à signaler ; – pour d’autres pathologies, l’étude française Nutrinet démontre que les gros consommateurs de bio ont un risque de cancer globalement réduit de 25 %. Dans le détail, les réductions les plus fortes et statistiquement significatives sont observées pour le cancer du sein post-ménopause (-33 %), les lymphomes (-76 %) et tout spécialement les lymphomes non hodgkiniens (-86 %). Vous trouverez donc dans le dossier en ligne de Générations futures ces différentes études sur les sujets des troubles métaboliques et du cancer, en débouchant sur des résultats cohérents, et qui fournissent déjà l’esquisse d’une réponse à la question posée. À celles-ci s’ajoutent plus d’une trentaine d’études publiées durant ces quinze dernières années et consacrées à l’étude des conséquences, pour la santé, de la consommation d’aliments bio et entre autres d’otites, d’eczéma, d’hypospade, de troubles de la reproduction…

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