Inde - de l’eau douce dans le désert du Thar

L’histoire commence par des rencontres en France. A partir d’Avignon, le Dr Olivier Abossolo accompagne, depuis plusieurs années, des étudiants dans un projet humanitaire au nord de l’Inde.

Cette action humanitaire permet de soutenir le peuple bhil, une caste indienne très pauvre, appelée les Intouchables, dernière caste à l’échelle du pays. Les autorités indiennes ont donné au peuple bhil un territoire de 6 ha dans le désert du Thar, au Rajasthan. Les hommes et les femmes y ont construit leur petit village, Pabu Ki Dhani. Pas d’eau, pas de culture, pas d’école, pas de soins ! Mais, même en plein désert, ce petit territoire leur appartient. Ils ne peuvent pas en être chassés.

En 2015, le Dr Olivier Abossolo, fait la connaissance de Jean-Jacques Bréluzeau, sourcier et expert en géobiologie, lors de rencontres professionnelles sur le sujet de l’habitat et de la qualité de vie. Il lui présente l’association Lumière d’étoile, qui porte ce projet humanitaire. Le Dr Abossolo insiste sur l’aspect désertique de ce territoire et l’obligation de ces habitants d’acheter l’eau à la ville la plus proche, Jaiselmer, distante de 40 km et demande à Jean-Jacques Bréluzeau de s’associer à son action sur le problème de l’eau, qu’il accepte sans réserve.

Aussi, en 2016, le Dr Abossolo propose à Jean-Jacques Bréluzeau et à Bruno Boschetti, architecte, une mission sanitaire au village de Pabu Ki Dhani. Durant ce premier séjour, Jean-Jacques Bréluzeau, muni de son antenne de Lecher, identifie alors des points de forage possibles pour trouver de l’eau douce. Un forage effectué il y a 10 ans avait donné de l’eau, mais salée car ce désert est situé sur une ancienne mer.

En 2017, au cours d’une seconde mission, Jean-Jacques Bréluzeau confirme un point d’eau identifié précédemment. Le forage a eu lieu début mars 2017 et l’eau douce a jailli du sous-sol.

Cette découverte permet de concrétiser des projets :

- des premières cultures ont été réalisées en juin 2017 (légumineuses riches en protéines et herbe pour nourrir les chameaux) ;

- l’architecte Bruno Boschetti peut commencer les premières constructions collectives : sanitaires, dispensaires ;

- un projet sur cinq ans va permettre de construire des maisons en dur et d’établir un lieu permanent d’accueil et de soins de première nécessité ;

- l’eau va faciliter les cultures alimentaires. Il reste à mettre en place un réseau d’eau distributeur à chaque case et maison.

Beaucoup de travaux restent à entreprendre mais l’autosuffisance alimentaire et sanitaire est en marche !

Site de l’association Lumière d’étoile : www.lumieredetoile.fr.