Portrait d'Entreprise

L’ashwagandha

Valérie Vidal

Petite histoire…

L’ashwagandha (nom sanscrit) est une plante majeure de la médecine traditionnelle de l’Inde. Son nom latin est Withania somnifera et elle appartient à la famille botanique des solanacées. Résistante aux sécheresses, elle pousse dans de nombreuses régions arides de l’Inde, des Etats-Unis, de l’Afrique et du Moyen-Orient. Ses racines sont principalement utilisées pour ses propriétés médicinales.

Quels bénéfices pour la santé ?

L’ashwagandha fait partie des plantes dites adaptogènes, qui aident l’organisme à construire une réponse adaptée au stress. Sa particularité est liée à ses nombreux composants chimiques parmi lesquels des alcaloïdes, des saponines, des lactones stéroïdiens (les withanolides).

Lorsque les situations de stress se prolongent sur plusieurs mois, l’organisme entre en phase de résistance. Durant cette phase, la synthèse des neurotransmetteurs ainsi que les réserves de magnésium et de zinc diminuent peu à peu, tandis que la sécrétion de cortisol par les glandes surrénales augmente. A ce stade déjà, un grand nombre de symptômes peuvent apparaître et une fatigue inhabituelle s’installe. Si les facteurs de stress perdurent, les capacités des glandes surrénales à sécréter du cortisol diminuent et son taux peut s’effondrer : c’est l’épuisement surrénalien.

L’ashwaghanda aide à normaliser les niveaux de cortisol. Elle présente aussi les propriétés suivantes :

- anti-inflammatoire ;

- antioxydante, elle augmente le niveau de superoxyde dismutase et de glutathion peroxydase ;

- neuroprotectrice, elle stimule la croissance des neurones et régénère leurs terminaisons lorsqu’elles sont endommagées ;

- immunostimulante, elle augmente la capacité des macrophages à détruire les éléments pathogènes ;

- relaxante, par activation des récepteurs du GABA (neurotransmetteur à effet calmant).

Des chercheurs ont montré ses bienfaits vis-à-vis du cancer : l’ashwaghanda rendrait les tumeurs plus sensibles à la radio et à la chimiothérapie, réduirait la capacité des cellules cancéreuses à métastaser et permettrait la réduction de la croissance des cellules cancéreuses du sein, du côlon et des poumons. Cependant, d’autres études sont nécessaires pour le confirmer.

Dans quels cas l’utiliser ?

- Dans l’accompagnement des situations de stress chronique.

- En cas d’épuisement surrénalien caractérisé par une extrême fatigue et une sensation d’être submergé(e), pouvant être associées à des troubles du sommeil, de l’anxiété, une grande irritabilité, de la déprime, une diminution des facultés mentales, de la mémoire, de la fertilité, une perte de libido, une baisse de l’immunité.

- Dans une démarche préventive du vieillissement précoce, des maladies cardiovasculaires et neurodégénératives.

Mode d’emploi

A titre indicatif, en utilisation ponctuelle (par exemple pour favoriser le sommeil dans une situation spécifique) ou en cures de 2 à 3 mois :

- Décoction : 10 g de racines dans 750 ml d’eau. Porter à ébullition et laisser bouillir jusqu’à réduction à environ 250 ml. Boire de 1 à 2 tasses par jour.

- Poudre en sachet : de 1/2 à 1 cuillerée à café par jour en 1 ou 2 prises dans une boisson ou une compote.

- Gélules de poudre : de 1 à 2 g par jour en 1 ou 2 prises.

- Extrait standardisé : 1 gélule matin et soir.

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Valérie Vidal

Praticienne de santé naturopathe et praticienne en EFT clinique. Spécialiste en bionutrition, gestion du stress et santé globale.
Consultations à Toulouse, Gaillac (Tarn) et par Skype.

infos : www.valerievidal.fr

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