Portrait d'Entreprise

l’huile de krill

Valérie Vidal

Petite histoire…

En norvégien, krill veut dire « nourriture de baleine ». Ce terme désigne un ensemble de minuscules crustacés qui forment les bancs de zooplancton dont se nourrissent, entre autres, les baleines. On y compte de nombreuses espèces parmi lesquelles Euphausia superba, la plus étudiée. Cette petite crevette au corps translucide est l’espèce multicellulaire la plus abondamment présente dans les eaux froides des océans.

Quels bénéfices pour la santé ?

L’intérêt de l’huile de krill vient de sa teneur en acides gras oméga-3 à très longues chaînes appelés EPA et DHA. Bien que cette teneur soit de manière générale plus faible que celle des huiles de poisson, des essais cliniques ont montré une efficacité supérieure sur les dyslipidémies (triglycérides et cholestérol élevés) et sur le syndrome prémenstruel. Cette différence serait due à la présence, dans l’huile de krill, de phospholipides (au moins 40 %) et d’astaxanthine, un composé de la famille des caroténoïdes dont les propriétés antioxydantes puissantes contribuent à préserver l’intégrité des fragiles acides gras oméga-3. Les phospholipides, quant à eux, assurent le transport des oméga-3 qui leur sont chimiquement liés vers les membranes cellulaires et augmentent leur assimilation par l’organisme.

Les oméga-3 possèdent de nombreuses propriétés. En résumé, ils diminuent les processus inflammatoires, fluidifient le sang, préviennent les troubles du rythme cardiaque et aident notre cerveau à bien fonctionner. A savoir que 60 % de notre cerveau est fait de graisses et plus de 70 % de ces graisses sont des EPA et DHA.

Dans quels cas l’utiliser ?

A titre préventif, les oméga-3 seront préférablement apportés par l’alimentation : d’origine végétale par la consommation de noix, de graines de lin, d’huiles végétales de colza et de cameline, et d’origine animale, pour un apport direct en EPA-DHA, par la consommation de poissons et crustacés. La supplémentation en huile de krill est conseillée :

- lorsque de nombreux repas sont pris au restaurant ou à la cantine ou en cas d’aversion pour les poissons gras ;

- en cas de syndrome prémenstruel ou de douleurs menstruelles ;

- dans les pathologies inflammatoires, notamment l’arthrose, la polyarthrite rhumatoïde, l’ostéoporose ;

- en cas de risques cardiovasculaires élevés et en particulier si le taux de triglycérides ou de cholestérol est élevé ;

- dans la dépression et les troubles bipolaires. Cependant, les données scientifiques sont encore insuffisantes dans ces domaines.

Mode d’emploi

Les laboratoires conseillent généralement : 1 g par jour d’huile de krill, soit 2 gélules de 500 mg. Cette dose peut être divisée ou multipliée par deux en fonction de la consommation alimentaire d’oméga-3 et de l’état de santé.

Précautions

Chez les personnes allergiques aux fruits de mer, l’huile de krill pourrait provoquer une réaction allergique.

Les effets des oméga-3 d’origine marine, à raison de plus de 4 g d’EPA/DHA par jour, peuvent s’ajouter à ceux des traitements médicaux anticoagulants ou antiplaquettaires (warfarine, héparine, par exemple), mais aussi aux effets des plantes aux propriétés anticoagulantes, notamment l’ail et le ginkgo. Prendre un avis médical. De même en cas de grossesse ou d’allaitement.

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Valérie Vidal

Praticienne de santé naturopathe et praticienne en EFT clinique. Spécialiste en bionutrition, gestion du stress et santé globale.
Consultations à Toulouse, Gaillac (Tarn) et par Skype.

infos : www.valerievidal.fr

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