hommage - Michel Georget n’est plus

Il est des devoirs dont on souhaiterait pouvoir être dispensés, surtout quand il s’agit d’annoncer la disparition d’un être cher, d’un ami, d’un maître.

Michel Georget, professeur agrégé de biologie, nous a quittés le lundi 18 mars. Je le savais très malade et affaibli depuis plusieurs mois mais il m’avait demandé de rester discret. Sa disparition était hélas attendue.

Michel a d’abord été pour moi un maître, puis un ami qui m’a témoigné sa confiance à plusieurs reprises. Je ne serais pas à cette place de président de la Ligue nationale pour la liberté des vaccinations aujourd’hui sans ses conseils et ses encouragements.

Michel avait succédé à Fernand et Simone Delarue à la présidence de la Ligue en 1992 avant de céder la place à Jean-Marie Mora afin de continuer son dévouement à l’enseignement et à ses recherches qui ont abouti à la publication de ses ouvrages scientifiques, devenus des œuvres de référence en matière de vaccination et d’immunologie naturelle.

Michel était davantage un enseignant, un pédagogue, un éveilleur de conscience et a toujours reconnu que sa place était plus utile comme conférencier que comme gestionnaire de l’association. Conscient des difficultés de la fonction, il m’a toutefois encouragé à accepter la présidence de la LNPLV en novembre 2017 à l’heure où les obligations vaccinales passaient de 3 à 11.

C’était à la fois un honneur et en même temps un immense défi difficile à relever. Je savais trouver auprès de lui les conseils et la connaissance qui me faisaient défaut. Nous nous sommes rencontrés pour la première fois à Tours en 2001, et l’enseignement transmis par Michel m’a permis de structurer mes connaissances acquises par mes expériences africaines sur le terrain. Michel m’a toujours témoigné sa confiance et, quand il fut très fatigué et obligé de renoncer à intervenir publiquement, il m’avait fait l’honneur de me demander de le remplacer lors du salon bio et bien-être Verybio à Tours en septembre dernier.

Michel soutenait, sans exclusive, toutes les associations qui militent pour la liberté de choix thérapeutique et contre les obligations vaccinales et il a toujours respecté la diversité de nos associations. En sa mémoire, c’est cet esprit que je souhaite que nous gardions tous pour travailler sereinement ensemble.

Sa disparition nous touche tous.