hommage - Louis Geffroy, une longue vie, une figure de la bio
La famille Geffroy a la tristesse d’annoncer le décès, survenu le 24 janvier 2018 à l’âge de 97 ans, de l’un de ses membres : Louis Geffroy, le fils aîné d’Henri-Charles Geffroy, fondateur de La Vie claire. Après la Seconde Guerre mondiale, son père, Henri-Charles Geffroy, ayant fondé à Paris le journal La Vie claire, puis la coopérative du même nom, Louis Geffroy était, entre-temps, parti vivre à la campagne, en Touraine, en vue de cultiver la terre selon les principes élaborés par son père dans le journal. Louis a mené diverses expériences agricoles, prouvant notamment que l’on peut cultiver du blé, des légumes, des plantes, malgré la sécheresse, grâce, entre autres, à la méthode de culture sans labour ni engrais de M. Jean, rendant inutile le recours aux engrais chimiques ! Avec son père, il met également au point des préparations spéciales à base de plantes comestibles et d’huiles de qualité, à ajouter à l’assaisonnement des salades ou sur les mets à l’étouffée, pour combler les carences des aliments de base (dues aux procédés de culture). Ces préparations, diffusées de 1952 à 1958, seront remplacées par des sachets de graines broyées à faire macérer dans l’huile… Louis Geffroy se marie avec Marthe Le Gall. Ils auront trois enfants et partiront vivre à Paris… Là, il élabore, cette fois avec sa mère, Marie-Reine Geffroy, des produits d’hygiène et de beauté pour les clients des magasins La Vie claire : diverses cold cream, eaux de rose, etc. Quelques années plus tard, une partie de l’entreprise se développe à Clion-sur-Indre pour fabriquer jus de fruits, confitures, purées de fruits oléagineux, et les fameux produits de beauté… Louis Geffroy choisit alors de s’y installer, en 1968, trop heureux de retourner vivre et travailler à la campagne avec son épouse ! Il s’adonne à l’un de ses passe-temps favoris : cultiver le jardin, les fleurs mais aussi le potager, curieux des graines et des plantes nouvelles pour, ensuite, les cuisiner, heureux de ses découvertes. Tel son père, Henri-Charles Geffroy, il s’est toujours intéressé, en autodidacte, à de nombreux sujets de recherche par des lectures en littérature, en sciences (dont l’astronomie, la géographie et la botanique), en philosophie, en spiritualité chrétienne et connaissance biblique… Il est parti un peu comme il a vécu : discrètement et sans bruit, telle une flamme qui s’éteint.