Le vinaigre est un produit à tout faire : il assaisonne les plats et les salades, sert à préparer les conserves au vinaigre, à nettoyer la maison (sol, sanitaires, baignoire), à adoucir la lessive, désinfecter des plaies, remplacer un déodorant, assainir le système digestif des poules… et bien d’autres choses encore. Il est en plus très simple de le produire soi-même à partir des fruits du jardin, ce qui en fait un produit précieux pour l’autonomie.
Il est écologique, économique, bon pour la santé, sans produits chimiques ni pesticides, délicieux, avec des saveurs différentes selon les fruits, et tellement supérieur à tout ce que l’on peut acheter. Et quel plaisir de se régaler d’un vinaigre délicieux que l’on a préparé soi-même !
Cela permet de se relier à la nature et aux savoir-faire de nos grands-parents. Avec les enfants, c’est une activité utile, agréable et pédagogique qui leur permet de comprendre d’où viennent les produits qu’ils consomment. C’est aussi un moyen de profiter de l’abondance que nous offre le verger. C’est un minimum d’efforts pour un maximum de résultats.
des fruits bien mûrs, sucrés et juteux
un seau recouvert d’un couvercle ou d’un linge
au besoin, de l’eau filtrée
un linge ou un tissu à fromage
un entonnoir
une bouteille en verre
La préparation du vinaigre :
On utilise de préférence des fruits sucrés et/ou juteux, tels que des prunes, des figues, des framboises, des raisins… ramassés mûrs, sans pourriture. Avec des fruits plus fermes comme la pomme ou la poire, il faudra ajouter un peu d’eau, et une presse, un mixeur ou un extracteur seront nécessaires pour en libérer le jus. Le tout est placé dans un seau recouvert d’un couvercle ou d’un linge pour éviter les insectes. Une double fermentation permet d’obtenir du vinaigre. La première transforme le sucre des fruits en alcool.
Au bout d’une semaine ou deux, on sent nettement son odeur caractéristique. Après deux ou trois semaines supplémentaires, la seconde fermentation transforme l’alcool en vinaigre. Avec un linge sur le seau, il faut compenser l’évaporation en ajoutant un peu d’eau si nécessaire. Remuer tous les trois jours permet d’éviter des champignons en surface. Ils ne sont pas toxiques mais dégradent le goût.
Quand cela ne sent plus l’alcool mais le vinaigre, c’est le moment de le filtrer, avec un linge ou un tissu à fromage nettoyé à l’eau. L’idéal est de suspendre le tissu, de laisser le vinaigre s’écouler pendant une nuit, puis de le mettre en bouteille. Il est possible de presser les fruits fermentés dans le tissu pour aller plus vite. C’est aussi simple que cela !
Un résidu au fond de la bouteille est normal, et il n’y a pas de limite d’utilisation, le vinaigre se conserve à vie. C’est maintenant le moment de se régaler d’une salade assaisonnée avec ce vinaigre maison délicieux et parfumé. Que du bonheur !
Ayant laissé derrière eux leurs carrières d’ingénieurs, ils ont petit à petit développé leur autonomie sur leur terrain en Occitanie pour vivre libres et en accord avec leurs valeurs.
Leur chaîne Destination Bonheur, sur YouTube et Odysee, est dédiée à l’autonomie, à la permaculture et au développement personnel.
Deux vidéos pour aller plus loin :
- Vinaigre gratuit avec les fruits du jardin
- Préparation du vinaigre de miel maison
















