Portrait d'Entreprise
le reishi
Valérie Vidal
Petite histoire…
Le Ganoderma lucidum est un champignon originaire d’Asie, plus connu sous son nom japonais reishi. Il est utilisé dans les médecines traditionnelles chinoise et japonaise depuis les temps anciens. Ce champignon, extrêmement rare à l’état sauvage, pousse sur les troncs des pruniers en décomposition. Il est cultivé dans diverses régions du monde depuis les années 1970.
Quels bénéfices pour la santé ?
En Asie, le reishi est surnommé « champignon de longue vie ». On lui attribue la capacité d’équilibrer et de renforcer le qi, ou énergie vitale, qui maintient l’ensemble de l’organisme dans un état optimal de santé. En phytothérapie occidentale, on le classe parmi les adaptogènes, ces plantes capables d’augmenter la résistance de l’organisme aux stress physiques et psychiques.
Au cours des dernières décennies, les chercheurs ont analysé les divers composés présents dans le reishi et ont trouvé une centaine de substances bioactives, parmi lesquelles des vitamines, des minéraux, des acides aminés, des lipides, des stérols, des alcaloïdes, des polysaccharides (dont les précieux bêtaglucanes), des triterpènes.
L’action synergique ou spécifique de ses différents composés confère au reishi les propriétés suivantes :
- sédatif du système nerveux ;
- hypotenseur ;
- anti-inflammatoire ;
- antioxydant ;
- antithrombotique ;
- circulatoire ;
- équilibrant du métabolisme, hypoglycémiant ;
- immunostimulant et immunomodulateur ;
- protecteur hépatique ;
- anticancéreux.
Dans quels cas l’utiliser ?
Les principales indications du reishi sont :
- la fatigue et la faiblesse immunitaire consécutives à des périodes de gros stress ;
- la protection du système cardiovasculaire, la diminution du risque d’AVC et d’infarctus ;
- l’hypertension ;
- l’accompagnement des traitements du cancer : pour diminuer la fatigue, l’anxiété, la dépression liée à la maladie et à ses traitements (chimio et radiothérapie) et pour renforcer le système immunitaire ;
- les maladies auto-immunes et en particulier la polyarthrite rhumatoïde ;
- les allergies, l’asthme et les affections respiratoires comme la bronchite.
Des études pourraient confirmer, dans les années à venir, l’action du reishi dans les maladies neurodégénératives, l’obésité, le diabète et les maladies hépatiques.
Mode d’emploi
En médecine traditionnelle chinoise, les dosages quotidiens varient en fonction de l’état de santé et des effets recherchés, de 1,5 à 10 g de champignon séché (ou l’équivalent de ces doses en comprimés, en gélules, en extraits solides ou fluides).
Dans certaines situations pathologiques, on peut monter jusqu’à l’équivalent de 50 g de matière sèche (en gélules renfermant un extrait hyperconcentré). De telles concentrations nécessitent un conseil avisé, mais aussi d’augmenter la dose petit à petit.
Le reishi se prend le matin à jeun, de préférence 30 minutes avant le repas, sinon le soir au coucher (faire tremper au préalable s’il est consommé séché).
La durée d’une cure est de trois semaines, renouvelable deux fois, après une semaine d’arrêt. Des cures plus longues peuvent être envisagées en respectant un mois d’arrêt tous les trois mois.
Précaution
La prudence s’impose en cas de consommation de médicaments ou produits de santé naturels aux effets anticoagulants, antiplaquettaires, hypoglycémiants ou hypotenseurs.